Filmographie

Lê Lam,<i> Công Binh, La longue nuit indochinoise,</i>  ADR productions.

Lê Lam, Công Binh, La longue nuit indochinoise, ADR productions.

En 1939, peu avant la Seconde Guerre mondiale, 20 000 jeunes issus des colonies d’Indochine sont arrachés brutalement à leur pays et à leurs familles et embauchés de force dans les usines d’armement en France, afin de compenser le départ d’ouvriers au front. Ces ouvriers-forçats (appelés Công Binh ou encore Linh Tho au Viêt Nam) n’étaient désignés que par un matricule et recevaient des traitements dérisoires. Au moment de la défaite, ils furent considérés, à tort, comme des militaires, mis au ban de la société, asservis à l’occupant allemand et aux patrons collaborateurs. Ils furent aussi les pionniers de la culture du riz en Camargue.

2013
Abraham Julien, <i>La cité rose,</i> Ex Nihilo production.

Abraham Julien, La cité rose, Ex Nihilo production.

Ce film décrit une banlieue sans fards qui mêle violence et richesse culturelle de la mixité. La cité rose est une « photographie » qui essaie d’être la plus juste possible pour que ceux qui y habitent s’y retrouve et que les stéréotypes tombent. A sa sortie, le film est salué pour sa justesse et son regard lucide. Non seulement il évite de tomber dans les clichés du genre mais il réinvente le film sur la banlieue en y intégrant des valeurs fortes comme l’espoir et l’optimisme.

2013
Viera José, <i>Le drôle de mai. Chronique des années de boue,</i> La Huit Production.

Viera José, Le drôle de mai. Chronique des années de boue, La Huit Production.

Chronique sociale et politique d’un bidonville en mai 1928, le film s’articule autour du récit d’un homme en quête de l’histoire des immigrés portugais pris dans la tourmente des événements. Partant de ses souvenirs, se confrontant aux récits des autres et aux images d’époque, il tente ainsi de construire une mémoire collective en s’interrogeant sans cesse : « Qui étions nous, d’où venions nous ? ».

2008
Benguigui Yamina, <i>9/3, mémoire d’un territoire,</i>  Elemiah.

Benguigui Yamina, 9/3, mémoire d’un territoire, Elemiah.

Ce documentaire porte un regard original sur l’histoire d’un département sous tension, le 93. Elle retrace son histoire de 1850 jusqu’aux émeutes de 2005, et tente de comprendre pourquoi ce département est aujourd’hui considéré comme l’emblème des tensions sociales du pays. Se déroulant en trois actes, le documentaire nous donne à voir une fresque historique et humaine de ce territoire et nous fait toucher du doigt les raisons qui ont amené la Seine-Saint-Denis à devenir un département repoussoir qui concentre toutes les misères de la France d’aujourd’hui.

2008
Gaillard Jean-Michel et Khémis Stéphane,<i> Immigration : 30 ans d’illusions</i>,  MK2 TV.

Gaillard Jean-Michel et Khémis Stéphane, Immigration : 30 ans d’illusions, MK2 TV.

Retrace l’histoire de l’intégration des immigrés en France depuis 1974, date des premières mesures mises en place par Valéry Giscard d’Estaing, revendiquant à l’époque le concept de l’immigration zéro. Ce documentaire est revendicatif dans le sens où il évoque le problème des précarités sociales dues aux inégalités et explore les thématiques  de la discrimination ethnique et sociale, discrimination à l’embauche, que connaissent les populations d’immigrés en France. Ce film est basé sur des archives documentaires et des interviews d’experts du monde politique, de sociologues et d’hommes qui ont réussi leur parcours d’intégration.

2004
Cabrera Dominique, <i>L’autre côté de la mer, </i> Polygram.

Cabrera Dominique, L’autre côté de la mer, Polygram.

Georges est pied-noir et a toujours vécu en Algérie. Un jour, il se rend en France, à l’occasion d’une opération de la cataracte. Il retrouve sa famille émigrée et se prend d’affection avec un jeune musulman, Tarek. Celui-ci a rejeté toute sa culture dans le but de s’intégrer en France. George va aider le jeune homme à surmonter ses difficultés et à accepter son origine.

1996
Zem Roschdy, <i>Omar m’a tuer,</i>  Tessalit productions.

Zem Roschdy, Omar m’a tuer, Tessalit productions.

« Omar m’a tuer » cette phrase d’accusation, célèbre pour la faute de grammaire qu’elle contient et la mise en scène dramatique de son inscription, en lettres de sang, près du corps de Ghislaine Marchal. Elle semble imputer le crime à Omar Raddad, jardinier de Ghislaine Marchal. Les gendarmes ont remarqué des fautes similaires dans des documents saisis de la victime mais son authenticité est cependant contestée. Omar Raddad est emprisonné pour le meurtre de Madame Marchal mais trois ans plus tard, un écrivain convaincu de son innocence décide de mener sa propre enquête.

1991
Boisset Yves, <i>Dupont Lajoie, </i>Sofracima.

Boisset Yves, Dupont Lajoie, Sofracima.

Au mois d’août, dans un camping français, à proximité d’un chantier où travaillent des Arabes. Un campeur, Georges Lajoie, tente de violer Brigitte, la fille de ses amis et la tue accidentellement. Tout accuse les immigrés. Une bastonnade organisée par les campeurs tue l’un deux. Les autorités étouffent l’affaire et Georges Lajoie regagne Paris, le cœur léger. Mais un Arabe lui rend bientôt visite, un fusil à la main…

1975
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