Ce colloque a pour origine une interrogation : l’iconographie et l’histoire coloniale françaises et belges sont-elles à l’origine des représentations contemporaines de l’immigré ? Aujourd’hui, une partie de la population française et belge plonge ses racines dans les ex-empires coloniaux : rapatriés d’Algérie ou des anciennes colonies, harkis, anciens combattants, travailleurs immigrés, premières et deuxièmes générations, etc. De plus, de nombreux métropolitains conservent des traces familiales d’un passé outre-mer : souvenirs d’un soldat parti aux colonies ou d’un parent expatrié. Enfin, pour la majorité des Français et des Belges, le statut de l’histoire coloniale fait que bien souvent ce passé commun reste dans l’ombre.
En présence de Gaultier de Villers, Jean-Pierre Jacquemin, Nicolas Bancel, Pascal Blanchard, Philippe Dewitte, Marc Poncelet, Bruno Bsonga, Ouardia Derriche, Michel Dewez et Édouard Vincke.