Ce colloque (avec Catherine Coquio, Zahia Rahmani, Pascal Blanchard, Alice Cherki, Odile Biyidi, Alain Ruscio, Philippe Hauser, Nils Andersson, Zahia Rahmani, Françoise Vergès, Tiphaine Samoyault, Marc Nichanian, Pierre Bayard, Alain Deneault, Jean-Claude Carpanin Marimoutou, Eloïse Brezault, Boniface Mongo, Bernard Mouralis, Anthony Mangeon, Ahmadou Kourouma, Achille Mbembe, Laure Coret, Zahia Rahmani, Tiphaine Samoyault, Jean-Claude Carpanin-Marimoutou, Fulvia Carnevale, Med Hondo, Daniel Maximin) a pour ambition de mettre en perspective la politique de l’Etat français à l’égard des territoires et populations issus de ses anciens territoires coloniaux, les analyses et recherches consacrées à ces questions, et les idées qui circulent à ce sujet dans l’opinion. La multiplication des récents travaux consacrés à l’histoire coloniale, et l’ouverture de l’enseignement des littératures francophones aux post-colonial studies, font que l’après de la colonisation s’impose peu à peu à nos consciences comme un après de la violence extrême.. Il ne fait plus problème d’évoquer la « guerre d’Algérie », et nos représentants expriment leurs plus « vifs regrets » pour le massacre de Sétif. Mais parallèlement un texte de loi, à la faveur d’une mesure de reconnaissance des supplétifs de l’armée française comme anciens combattants, a voulu contraindre les enseignants d’histoire à « enseigner de manière positive la présence de la France dans ses colonies et en Outre-Mer ».