Pour conclure cette dernière serie de chroniques sur les décolonisations, nous vous proposons aujourd’hui une synthèse des événements de 1959 à 1977.
Aujourd’hui, il est question dernières indépendances Afrique francophone, obtenues le 6 juillet 1975 pour les Comores, sans Mayotte, et le 27 juin 1977 pour Djibouti : ces deux indépendances ont été accélérées par la pression internationale pour la première et par les actions des nationalistes et des séparatistes somalis pour la seconde.
Aujourd’hui, nous évoquons deux foyers de résistance des mouvements indépendantistes outre-mer : la Nouvelle-Calédonie d’une part, avec les luttes pour la souveraineté du peuple kanak et les Antilles, qui voient à la fin des années 1960 la création du Mouvement national pour la libération de la Martinique (MNLM) et, en même temps, la répression du Groupe d’organisation nationale de la Guadeloupe (GONG).
Aujourd’hui, nous portons notre regard sur Djibouti et sur la Guadeloupe pendant l’année 1967, où des émeutes ont éclaté, pour réclamer l’indépendance ou/et contester le maintien de l’autorité française et les discriminations à l’égard des populations locales : dans les deux cas, une répression meurtrière est mise en place par la France.
Aujourd’hui, nous nous penchons sur la Polynésie et la Guyane, avec deux projets ayant pour but une affirmation des relations de dépendance entre ces territoires et la France : le Centre d’expérimentation du Pacifique (CEP) à Mururoa et le Centre spatial guyanais (CSG) à Kourou. Deux projets liés directement au départ de la France du Sahara où ces installations stratégiques étaient jusqu’alors présentes.
Aujourd’hui, nous revenons sur les tournées outre-mer du général de Gaulle et de son Premier ministre, Michel Debré : du début de l’année 1963 à la fin de l’année 1966, les deux hommes se rendent à La Réunion, dans les départements d’outre-mer, en Nouvelle-Calédonie, à Tahiti et en Polynésie française pour prononcer des discours contre les mouvements indépendantistes, après avoir lutté de manière violente et répressive contre eux entre 1958 et 1962.
Aujourd’hui, nous nous intéressons à la stratégie mise en place par Jacques Foccart pour maintenir les positions françaises dans les anciennes colonies en Afrique. Tous les moyens étaient alors utilisés pour permettre l’accès aux matières premières à la France, garder une main-mise sur les gouvernements en place et maintenir la stabilité politique selon les intérêts de la France Afrique subsaharienne.
Aujourd’hui, nous évoquons les harkis, ces soldats algériens recrutés par l’armée française pendant la guerre qui furent victimes de massacres après l’indépendance de l’Algérie, et abandonnés par la France, qui refusait de les accueillir sur son territoire après la « perte » de l’Algérie française.