Memoire Combattantes

FILMS

Guy Béart raconté par Bruno Gaccio

 

Guy Béart, de son vrai nom Béhar, est né au Caire en 1930. Durant sa jeunesse, il voyage dans de nombreux pays grâce au métier de son père, mais c’est à Paris qu’il s’installe en 1947. Il va alors suivre les cours de l’École nationale de musique, tout en intégrant l’École nationale des ponts et chaussées. Mais très vite, la chanson prend le pas sur l’ingénierie. Il réalise alors son premier disque, épaulé par Boris Vian, après avoir écumé les cabarets de la Rive gauche (La Colombe ou Les Trois Baudets) et écrit pour Patachou et Juliette Gréco. Ce premier opus est couronné en 1958 par l’Académie du disque français, ce qui lui ouvre les portes de L’Olympia.

En 1960, sa chanson L’Eau vive, écrite pour le film éponyme, connaît un éclatant succès populaire. D’autres marqueront particulièrement son répertoire, comme Qu’on est bien, Les grands principes, Le grand chambardement ou La vérité. Délaissé par les maisons de disques qui se tournent désormais vers les Yéyés, il monte en 1963 son propre label. En parallèle, les Français le retrouvent comme animateur de l’émission télévisée Bienvenue chez Guy Béart. Un plateau qui, durant de nombreuses années, va recevoir les plus grandes stars du monde du spectacle tels Paul Simon et Arthur Garfunkel, Duke Ellington, Yves Montand et bien d’autres… Mais Guy Béart n’oublie pas ses premiers amours, la chanson. Il sort de nombreux disques, passant de la chanson traditionnelle française (comme Vive la rose en 1966) à des textes pour les plus jeunes. En 1967, il réalise Chansons d’avant-hier et d’après-demain spectacle à la Comédie des Champs-Élysées. Tout aussi prolixe dans les années 70 et 80 malgré de sérieux problèmes de santé. Il se consacre aussi à la littérature avec L’Espérance folle, qui obtient le Prix Balzac en 1987.

Dans les années 90, il présente de nouveaux albums, reçoit le Grand Prix de l’Académie française pour l’ensemble de son œuvre et remonte sur la scène de l’Olympia, en 1996, et à Bobino, trois ans plus tard. Après une longue absence, Guy Béart sort un nouvel album Le meilleur des mondes en 2010. Cinq ans plus tard, il offre un dernier concert à l’Olympia, avec Julien Clerc et sa fille Emmanuelle Béart, qui chantent avec lui en duo. Un adieu à la scène et une remarquable façon de clore une carrière scénique de près de 50 ans.

Livre : Béart Guy, Le Grand chambardement, Le Cherche Midi, 2013.

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1930-2015, Egypte

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