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La Grande Muraille verte
par Gilles Boëtsch et Priscilla Duboz
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Gilles Boëtsch est anthropologue, directeur de recherche émérite au CNRS et ancien président du conseil scientifique du CNRS. Actuellement, il travaille sur les relations entre environnement, santé et sociétés en Afrique de l’Ouest (IRL ESS), ainsi que sur le projet panafricain de la Grande Muraille verte en tant que co-directeur de l’Observatoire hommes-milieux international (OHMI) Téssékéré. Il a également publié en tant qu’auteur ou co-directeur de nombreux ouvrages comme Le racisme en images. Déconstruire ensemble (La Martinière, 2021) ou Sexe, race & colonies (La Découverte, 2018). Quant à Priscilla Duboz, elle est ingénieure de recherche au CNRS et coordinatrice, depuis 2013, de l’OHMI. Elle travaille principalement sur les relations entre la santé des populations et leurs environnements physiques et culturels. Avec Aliou Guisse et Papa Sarr, ils ont publié La Grande Muraille verte. Une réponse africaine au changement climatique (2019) sur ce vaste projet révolutionnaire mis en place par une quinzaine de pays africains du Sahel pour combattre la désertification grâce à une gestion durable des ressources naturelles.
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France
Documentaire
Sri Landaise
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En replay jusqu'au 29 décembre 2022
L'heure D (France TV)
Maylis Dartigue, auteure et réalisatrice, signe son premier long métrage. Née au Sri Lanka, elle est adoptée par un couple français. En 2013, elle saisit l’opportunité de rencontrer sa famille biologique. C’est alors qu’elle décide de faire de son histoire un documentaire sur l’adoption internationale. Le film met en scène les membres de sa famille adoptive et biologique à travers des archives familiales, des images de recherche, des images tournées, et un dialogue avec sa sœur à propos de leur adoption respective. Ce documentaire, qui prend la forme d’un journal intime, raconte à la fois des itinéraires de vie et une histoire de la mondialisation et des rapports nord-sud.
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France
Article
Algérie-Indochine : l'asymétrie mémorielle française
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Publié le 14 septembre 2022
The Conversation
Depuis son élection en 2017, le président de la République Emmanuel Macron affirme une volonté de réconciliation des mémoires avec l’Algérie. Après un rapport sur la mémoire de la colonisation et de la guerre d’Algérie, une visite officielle à Alger pour les 60 ans de d’indépendance de l’Algérie, ou encore la future mise en place d’une commission d’historiens « Mémoires et vérité », force est de constater que ce passé occupe dans la mémoire française une place beaucoup plus importante que la guerre d’Indochine (1945-1954), pourtant plus meurtrière et violente. Comment expliquer cette asymétrie ? Pour répondre à cette question, Christopher Gosha, professeur d’histoire à l’Université du Québec, revient dans cet article sur ces conflits en s’intéressant particulièrement aux spécificités des combattants et des diasporas mais aussi à la démographie et aux enjeux économiques et politiques qui lient la France à l’Algérie et au Vietnam.
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France
Article
Des bronzes exposés une dernières fois à Berlin avant leur restitution au Nigeria
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Publié le 15 septembre 2022
Le Monde
À la suite d’un accord conclu le 1er juillet 2022, l’Allemagne va restituer des bronzes des XVIIe et XVIIIe siècles au Nigéria. Depuis le 17 septembre, ces trésors du Bénin volés pendant la période coloniale sont exposés au Humboldt Forum à Berlin, avant de repartir pour l’Afrique. En étroite collaboration avec les partenaires nigérians, les restitutions allemandes font écho à des démarches similaires engagées par d’autres pays européens. C’est notamment le cas de la Belgique, qui revendique un « regard critique » sur son passé, illustré notamment en 2021-2022 par la programmation de l’exposition « Zoo Humain. Aux temps des exhibitions coloniales » à l’AfricaMuseum à Tervuren. L’exposition, en partenariat avec le Groupe de recherche Achac, mettait en lumière l’histoire de personnes issues des empires coloniaux exhibées comme des « objets d’exposition vivants », en présentant des images et documents exceptionnels, dont certains n’avaient jamais été montrés au public.
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France
Exposition
Stupéfaction
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Jusqu'au 23 octobre 2022
Galerie d'art, MAGNIN-A (Paris)
Chéri Samba s’est fait une place sur la scène internationale comme en témoigne la présence de ses œuvres dans les collections de prestigieuses institutions internationales. En 2004, la Fondation Cartier accueillait sa première grande exposition monographique en France. En 2022, le galeriste d’art contemporain André Magnin consacre à cet artiste le premier solo show jamais organisé en galerie à Paris. L’exposition Stupéfaction dévoile une quinzaine de toiles jamais ou peu montrées de Chéri Samba, réalisées entre 1983 et 2022. Considérant que l’art n’a pas de frontière, l’artiste aborde des thèmes universels en s’inspirant de la vie quotidienne, de la politique, de l’histoire et des enjeux sociétaux.
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France
Livre
Les Otages. Contre-histoire d'un butin colonial
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Paru le 31 août 2022
Marchialy
Taina Tervonen, auteure et journaliste franco-finlandaise, signe son deuxième roman Les Otages. Contre-histoire d’un butin colonial aux éditions Marchialy, après Les Fossoyeuses (2021). Après avoir vécu 15 ans au Sénégal, la journaliste de la revue XXI est surprise à son arrivée en France par le récit colonial français. Dans cet ouvrage, elle mène l’enquête dans le but de briser le silence entourant l’histoire des objets pillés lors de la prise de Ségou (Mali) par les troupes du colonel Louis Archinard en 1890, lors de la colonisation du Soudan français. Taina Tervonen raconte, dans un récit à la première personne, ses recherches portant sur les traces de ces bijoux, armes, manuscrits et ustensiles du quotidien, qui constituent le trésor de Ségou. À travers ces objets pillés considérés comme des témoins silencieux, l’auteure dévoile une histoire coloniale violente dans un contexte de restitution des biens pillés, que la France peine à assumer.
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Paru le 17 août 2022
Autrement
Beata Umubyeyi Mairesse est une auteure franco-rwandaise, survivante du génocide des Tutsi en 1994. L’auteure de Tous tes enfants dispersés (Autrement, 2019) signe son second roman Consolée. L’ouvrage relate le destin de Consolée, retirée de sa famille en 1954 au Rwanda, sous tutelle belge, et placée dans une institution pour « enfants mulâtres ». Ce roman poétique met en lumière le passé colonial et la condition des enfants immigrés, et retrace la rencontre entre Ramata, quinquagénaire d’origine sénégalaise, et Astrida, vieille femme métisse atteinte de la maladie d’Alzheimer. À l’occasion de sa parution, la librairie d’Odessa (Paris) propose une rencontre autour du livre en présence de l’auteure, le 13 octobre 2022.
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